What is Afrofuturism
Qu'est-ce que l'afrofutrisme?
Yann-Cédric Agbodan-Aolio
Born in 1983 in Abidjan, Ivory Coast, Yann-Cédric Agbodan-Aolio has been settled down in France since his early childhood. His scientific training, his literary sensibility and his double culture have led him to write Afrofuturists works, mixing utopia and social dystopia:
The Conspiracy of the Doves
The new Humanity
New Horizon
The Department of Paranormal Affairs
What is Afrofuturism?
First, contrary to what one might think, Afrofuturism is not a subgenre of science fiction but an artistic current that covers all genres of the imaginary.
Although the term was conceptualized for the first Time in 1994 by Mark Dery, the current existed for a few decades.
Just as there are several Africans (composed of several countries, themselves made up of several ethnic groups...), there are several Afrofuturisms who have met in the time and space, and they are the expression of the astonishing diversity of the African people and its descendants, of course, but also of the diversity of human people simply.
The afrofuturism of yesterday that was born in United States in the era of space conquest is not the afrofuturism of today that is more open to the world and it is to bet that the afrofuturism of tomorrow will be just as different.
The first was thus North American and was a response of the blacks in reaction to the atmosphere of a very cleaved American society and centered on the white population of the 60’s-70’s. The blacks of this era, who do not know theirs exact roots, want to create a prestige identity to exalt just like the other ethnic groups represented in the USA. For some, this goes through the return to the sources, that is to say Africa: It is the Negritude and africanity. For others, it goes through the flight to the Stars: It's the afrofuturism.
The second belongs to all Africans and African descent and is turned to the world. In this sense, is Afrofuturist anyone Consents to marry history, values, codes… of this continent and transpose them into a speculative world. This is why the Afrofuturists are no longer necessarily African or Afro-descendants.
The third, at the whim of globalisation, of evolutions and revolutions, will have transformed into something that we cannot foresee.
What do these afrofuturism have in common :
A more or less profound reflection on the problems encountered by African populations and Afrodescendants In the course of history, in society (colonialism, slavery, apartheid, corruption, poverty, Mass migration, Children soldiers, access to drinking water...)
A share of feminism by the exultation of women and its place in society
A exultation of the past of Africa of the Great empires and kingdoms and thus a more or less faithful transposition of the ancient feudal structures.
The richness of spiritualities and myths
A certain positivism that pushes forward civilization
Qu’est-ce que l’afrofuturisme ?
Tout d’abord, contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’afrofuturisme n’est pas un sous-genre de la science-fiction mais un courant artistique qui recouvre tous les genres de l’imaginaire.
Bien que le terme ait été conceptualisé pour la première fois en 1994 par Mark Dery, le courant existait depuis quelques décennies.
Tout comme il existe plusieurs Afriques (composées de plusieurs pays, eux-mêmes constitués de plusieurs ethnies…), il existe plusieurs afrofuturismes qui se sont côtoyés dans le temp et l’espace, et ils sont l’expression de l’étonnante diversité du peuple africain et de ses descendants, bien-sûr, mais également de la diversité des peuples humains tout simplement.
L’afrofuturisme d’hier qui est né aux Etats-Unis à l’ère de la conquête spatiale n’est pas l’afrofuturisme d’aujourd’hui qui est plus ouvert sur le monde et il est à parier que l’afrofuturisme de demain sera tout aussi différent.
Le premier était donc nord-américain et était une réponse des noirs en réaction à l’ambiance d’une société américaine très clivée et centrée sur la population blanche des années 60-70. Les noirs de cette époque, qui ne connaissent pas leurs racines exactes, veulent se créer une identité de prestige à exalter tout comme les autres ethnies représentées aux USA. Pour certains, cela passe par le retour aux sources, c’est-à-dire l’Afrique : c’est la négritude et l’africanité. Pour d’autre, cela passe par l’envol vers les étoiles : c’est l’afrofuturisme.
La seconde appartient à tous les africains et ascendance africaine et est tournée vers le monde. En ce sens, est afrofuturiste toute personne qui consent à épouser l’Histoire, les valeurs, les codes… de ce continent et qui les transposent dans un monde spéculatif. C’est pourquoi les afrofuturistes ne sont plus obligatoirement africain ou afro-descendants.
La troisième, au gré de la globalisation, des évolutions et révolutions, se sera métamorphosée en une chose que nous ne pouvons prévoir.
Qu’ont en commun ces afrofuturisme d’hier et d’aujourd’hui :
Une réflexion plus ou moins profonde sur les problèmes rencontrés par les populations africaines et afrodescendantes au cours de l’Histoire, dans la société (colonialisme, esclavage, apartheid, corruption, pauvreté, migration de masse, enfants soldats, accès à l’eau potable…)
Une part de féminisme par l’exultation de la femme et de sa place dans la société
Une exultation du passé de l’Afrique des grands Empires et Royaumes et donc une transposition plus ou moins fidèles des anciennes structures féodales.
Un certain positivisme qui pousse vers l’avant la civilisation